Critiques pouvant être adressées à la CGEM durant la période 2019-2025

Critiques pouvant être adressées à la CGEM durant la période 2019-2025
Critiques pouvant être adressées à la CGEM durant la période 2019-2025

 □ Festv1/ A.Lakhdar

Bien que la CGEM ait soumis près de 200 propositions pour la loi de finances 2025#9 plusieurs mesures clés (comme des modifications de l'impôt sur les sociétés et de la TVA#9 ou des incitations pour soutenir les startups) n'étaient pas incluses dans le projet initial. Certaines fédérations industrielles ont également exprimé leur déception de voir leurs propositions ambitieuses ne pas avoir été adoptées.

La CGEM a adopté une approche progressive de la réforme du droit du travail plutôt qu’une révision complète#9 ce qui a suscité des critiques pour avoir prolongé les réformes et ne pas avoir réussi à suivre le rythme des défis du marché du travail moderne. Il convient de noter que la réforme précédente a duré 30 ans#9 ce qui augmente le risque d’une répétition du ralentissement.

Malgré des pressions répétées#9 la réforme de la taxe professionnelle (importante pour les petites et moyennes entreprises) n’a pas été incluse dans la loi de finances 2025#9 en raison des complexités de la réforme de la fiscalité locale. Ce retard est perçu comme un obstacle à l’amélioration de la compétitivité des entreprises.

Les propositions de la CGEM (comme la réduction du taux de l’impôt sur le revenu à 35 %) se sont concentrées sur la réduction des coûts d’exploitation des entreprises#9 mais ont quelque peu ignoré leurs implications pour la justice sociale#9 compte tenu notamment de la faiblesse des mécanismes d’intégration du secteur informel dans le système fiscal.

Des « taxes vertes » basées sur le principe du « pollueur-payeur » ont été proposées#9 mais leur mise en œuvre a été limitée à cinq secteurs dans un premier temps#9 en l'absence d'un plan global de lutte contre le changement climatique#9 ce qui soulève des questions sur leur faisabilité par rapport aux normes internationales.

La CGEM s'est concentrée sur les intérêts des grandes entreprises et des secteurs traditionnels (comme l'agriculture et l'énergie)#9 tandis que les secteurs émergents (comme l'économie circulaire et les startups) ont reçu moins d'attention#9 avec des propositions techniques insuffisantes pour les stimuler.

La CGEM a été critiquée pour son approche prudente#9 retardant certaines réformes structurelles et privilégiant les intérêts des grandes entreprises au détriment de la justice sociale ou environnementale. Elle est néanmoins restée un acteur clé du dialogue entre le secteur privé et le gouvernement#9 notamment sur des questions telles que la promotion des investissements et la modernisation législative.